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Réseau de co-parentalité

L’intention est de permettre d‘expérimenter un accompagnement collectif d’enfants et d’adultes, qui permettent d’associer les parents (comme référents naturels et privilégiés) et d’autres adultes, avec ou sans enfants, de tous âges et horizons,et bien sûr des enfants, dans le respect de leurs capacités .
Avec l’idée que cela permettrait de « soulager » le quotidien des parents, d’enrichir les environnements des enfants et des adultes, de créer du lien et donc de ressentir directement cette appartenance à une même société, de s’apporter les ressources souvent insoupçonnées des uns et des autres, répondant ainsi aux désirs et besoins des autres et des uns.

Tout cela s’inscrit dans la démarche de co-apprentissages autonomes, mutuels et permanents.

Concrètement, la première action serait une cartographie des personnes qui se sentent ressources (et de quelle façon, comment) afin de permettre aux parents de les contacter directement (ce faisant, cela pourrait inspirer d’autres personnes qui n’ont jamais pensé pouvoir être soutien de parents ou d’enfants et donc enrichir le réseau….), d’identifier les propositions qui peuvent être faites à la famille (activités, lieux….) par territoire, proximité.
La mobilisation de ce réseau ressources relèverait de la liberté et de la responsabilité de chacun-e des participant-e-s. Cette forme interpersonnelle et libre est particulièrement adaptée aux besoins et aux limites de chacun-e (pas d’attente a priori sur ce point, juste des accords entre la/les personnes ressources et la famille qui les sollicite).

Une autre action de ce réseau pourrait être des cercles de paroles et d’entraide.
La dernière que j’ai imaginée est la réalisation de formations ou stages et chantiers participatifs collectifs.

Voici le doodle pour participer à la première rencontre : https://doodle.com/poll/95euwetykvtkv8pg

Noémie

En bonus, voici un petit trésor écrit par Léa GAUTHIER, rencontrée lors de la formation participative « (Ré)inventer l’éducation » à l’Ecole démocratique de Paris en novembre dernier, avec Thierry PRADO.
Une déclaration avec laquelle le projet résonne tout particulièrement, surtout si on remplace « les enfants » par « les adultes et les enfants » (;)))

Pour une éducation joyeuse…

L’enfant est libre de ses choix, de ses envies, de ses apprentissages ; il a la possibilité de suivre son intuition. Eh oui, sa motivation arrive par elle-même, de manière intrinsèque et autonome. Il est par nature curieux et spontané. Sa compétence vient de sa motivation qui se développe par le jeu au départ, avec du temps et des espaces libres. Une vacuité qui permet disponibilité et élaboration…

L’idée est de lui offrir l’environnement optimal, les conditions pour la construction de sa liberté et de son bien-être. Cet environnement, c’est la vraie vie ! Vivre au temps T, dans l’instant présent, en lien, en réseau avec différentes personnes, différents lieux. Il est important d’échanger avec les personnes présentes dans cet environnement, d’oser se critiquer tout en créant un environnement de confiance inter mutuelle où chacun est différent, a une place qui lui convient et a un apprentissage propre.

L’adulte, dans cette vraie vie a un rôle et une place différents de celui de l’enfant. Par son expérience plus longue de la vie sur Terre, il est apte à faire davantage de propositions à l’enfant sans notion de domination, de pouvoir ou de hiérarchie quelconque. Il ouvre les possibles mais les enfants eux-mêmes et entre eux le font également. Tout en apprenant à s’écouter lui-même, l’adulte propose sans intention éducative, il n’a pas d’objectif final.

Les lieux de l’éducation peuvent être divers. Il s’agit de se mettre d’accord sur les modalités de prises de décisions et la gestion des conflits, mais tout est possible… avec ou sans règles explicitées. L’important est de se parler, de s’écouter, entre enfants, entre adultes, entre enfants et adultes. L’importance de la parole de chacun étant égale. Il est alors question de laisser l’entité, le lieu d’éducation évoluer aux grés des dysfonctionnements, des erreurs, des nouvelles idées… Petit à petit, dans ces lieux, se créé une culture commune, en mouvement, une ambiance, un état d’esprit. Les lieux et leurs cultures appartiennent alors à leur environnement en vice versa.

Pour conclure,

Laissons les enfants être eux-mêmes, être seul et aussi avec d’autres.

Soyons paresseux ! Allons droit au but…

Laissons au placard la culture de la contrainte … Ne nous embêtons pas et n’embêtons pas les enfants !

Et, n’oublions pas que le seul but est d’être heureux !!!

Léa Gauthier

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